La meilleure surjeteuse en 2023

Les critères de test que nous avons considérés

Ce guide d’achat vous exposera les critères à considérer pour bien choisir sa surjeteuse. Ces critères sont relatifs au nombre de fils et de points, à l’enfilage, aux couteaux, à la vitesse de la surjeteuse, à l’entraînement différentiel, aux options, aux accessoires, à la praticité et à la robustesse.

• Le nombre de fil et de points.

  Une surjeteuse utilise plusieurs bobines ou cônes de fils pour faire des points de couture. Toutefois, toutes les surjeteuses n’utilisent pas le même nombre de fils, et le nombre de fils d’un modèle détermine en grande partie le nombre de points de couture qu’il peut réaliser. Voici donc les différents types de surjeteuses qui existe :

  • La surjeteuse 3 fils : Cette surjeteuse ne sert qu’à surfiler et assure d’ailleurs des finitions soignées et impeccables. Puisqu’elle n’utilise qu’une seule aiguille, elle ne peut ni coudre ni réaliser des assemblages. Cette surjeteuse simple et pas cher, ne possède pas non plus d’entraînement différentiel.
  • La surjeteuse 3 et 4 fils : Plus complète qu’un modèle 3 fils, ce type de surjeteuse est capable de découper, coudre et surfiler du tissu en une seule étape. Elle peut s’utiliser sur des tissus résistants et extensibles. Néanmoins, l’on peut lui reprocher sa légèreté qui impacte sur sa stabilité, et son fonctionnement assez bruyant.
  • La surjeteuse 2,3 et 4 fils : Etant plus polyvalente que les modèles 3 fils et 3 et 4 fils, cette surjeteuse permet à ses utilisateurs d’exprimer largement leur génie créatif et de varier leur choix de finitions grâce à sa capacité à réaliser des coutures courantes et fonctionnelles et des créations originales. Elle permet également de ne coudre qu’avec 2 fils pour réaliser des coutures temporaires. En outre, les multiples fonctionnalités intéressantes qu’elle embarque et son utilisation facile en font une machine appréciée de tous les artisans de la couture.
  • La surjeteuse 2, 3, 4 et 5 fils ou recouvreuse : Elle se distingue par ses 5 cônes et sa capacité à réaliser des travaux qu’aucune des autres surjeteuses ne peut réaliser. Elle est performante aussi bien pour réaliser des chainettes que des recouvrements (avec le 5^e fil) d’où sa fonction de recouvreuse. Par ailleurs, la recouvreuse qui n’est pas capable de découper un tissu, se distingue d’une surjeteuse. Ce point est à considérer si vous souhaitez vous offrir un appareil combinant les fonctions de surjeteuse et de recouvreuse.

  Le type de surjeteuse choisi sera déterminant dans le nombre et la nature de points que vous pourrez réaliser. Ainsi, avant de choisir une surjeteuse, prenez le temps de vérifier le nombre de points qu’elle propose. En outre, l’on distingue différents types de points. Il s’agit de :

  • Les points overlock : Ces points très courants existent en de multiples variantes que sont : l’overlock 4 fils, l’overlock 3 fils, l’overlock 2 fils, l’overlock enveloppé et celui extensible.
  • Les roulottés : Ils sont réalisables en 3 ou 2 fils et servent notamment à faire des finitions sur les bords de tissus fins.
  • Les bords étroits : Ils sont également réalisables en 3 ou 2 fils. Leur couture à l’endroit et à l’envers se fait avec des fils différents.
  • Le point flatlock : Il s’agit d’un point plat d’assemblage visible sur les deux faces d’un vêtement. Vous pouvez le pratiquer en 2 fils ou en 3 fils.


• L'enfilage.

  L’enfilage est une étape incontournable dans l’utilisation d’une surjeteuse. Il consiste à faire passer individuellement par les chemins d’enfilage, les différents fils dans les aiguilles (droite et gauche) et les boucleurs (supérieur et inférieur). Il a lieu lors de la première utilisation de la surjeteuse et ensuite à chaque fois qu’il faut changer de bobines de fils. En outre, il existe 2 types d’enfilage que sont : le manuel et l’automatique. L’enfilage manuel se fait à la main et constitue une tâche fastidieuse bien que facilité par une pince à manier les fils et des chemins d’enfilage colorés selon des standards établis. Ce type d’enfilage est courant sur les surjeteuses pas cher. En revanche, celui automatique que l’on retrouve sur les modèles haut et milieu de gamme simplifie la tâche aux utilisateurs. Il se fait par simple appui sur un levier qui actionne un système à air.



• Les couteaux.

  Une surjeteuse peut être équipée de 2 couteaux : l’un inférieur fixe et l’autre supérieur amovible. Le couteau supérieur se déplace de haut en bas pour couper les bords d’un tissu avant le surfilage. Toutefois, certains points de couture comme l’ourlet roulotté et le flatlock ne peuvent être réalisés avec un couteau coupant le bord du tissu. Pour ne pas être limité à ne réaliser que certains points de couture, nous vous recommandons donc au moment de choisir votre surjeteuse, d’opter de préférence pour un modèle sur lequel le couteau supérieur peut être désactivé en étant mis à l’écart au besoin.

  Les couteaux d’une surjeteuse sont des pièces sujettes à l’usure. Ils peuvent aussi être endommagés par des épingles, d’où la nécessité de toujours veiller à enlever les épingles avant de commencer à poser des points de couture. En outre, lorsqu’ils sont abîmés, les couteaux doivent être changés afin d’éviter de bourrer la machine ou de casser son aiguille.



• La vitesse de la surjeteuse.

  La vitesse varie d’une surjeteuse à une autre et indique la rapidité avec laquelle l’appareil fait des coutures. Puisqu’elle dépend de la puissance du moteur, elle sera élevée sur les modèles embarquant un puissant moteur. En outre, pour ouvrager rapidement sur un tissu, nous vous recommandons d’opter pour une surjeteuse dont la vitesse maximale se situe entre 1 300 et 1 500 points par minute.



• L'entrainement différentiel.

  Une surjeteuse fonctionne avec 2 rangées de griffes d’entraînement fonctionnant à la même vitesse ou à des vitesses différentes. Le fonctionnement des jeux de griffes à des vitesses différentes intervient lorsque l’entraînement différentiel est activé. Cet entraînement ajusté par une molette, permet de froncer ou d’étirer un tissu en fonction du rendu recherché. Il permet d’ouvrager sur des tissus fins, épais et extensibles.

  Un entraînement différentiel faible permet une couture lisse sur des tissus fins grâce à un entraînement plus rapide des griffes de derrière par rapport à celles de devant. En revanche, lorsque l’entraînement différentiel est élevé, ce sont les griffes de devant qui vont plus vite que celles de derrière. L’entraînement différentiel fort permet donc de faire plisser des tissus.



• Les options et accessoires.

  Une surjeteuse embarque diverses fonctionnalités d’une grande utilité. En voici quelques-unes à rechercher :

  • L’éclairage LED : Il offre une visibilité optimale sur la zone de travail quelle que soit la luminosité de l’éclairage ambiant. Cette fonction permet d’être précis dans l’exécution des points de surjet.
  • Le réglage de la tension de fil : Il garantit des finitions durables, élégantes et qui ne gondolent ni ne froncent. Ce réglage se fait sur chaque fils de boucleur ou d’aiguille au moyen de molettes.
  • Le réglage de la longueur et de la largeur des points : Ce réglage permet de s’adapter à l’épaisseur du tissu en augmentant ou en diminuant le point de surjet selon que l’on est sur un tissu épais ou fin. Sur certaines surjeteuses, la longueur du point de surjet est également possible pendant la piqûre.
  • Le bras libre : Cette fonction intégrée à certaines surjeteuses est pratique pour réaliser des coutures tubulaires sur une encolure, une manchette ou une jambe.

  Une surjeteuse peut aussi être livrée avec des accessoires tels que des tournevis, des pinces, des brosses, des disques cale-bobine, un réceptacle à déchets, une housse de protection, des aiguilles et un lubrificateur.



• La praticité et la robustesse.

  La praticité d’une surjeteuse s’évalue notamment en se basant sur sa prise en main. Une prise main facile permet de gagner temps et énergie dans les finitions sur un tissu. Si vous vous trouvez face à une machine à laquelle vous n’êtes pas habitué, prenez le temps de lire attentivement sa notice. De plus, s’il en existe, n’hésitez pas à regarder des tutos vidéo pour passer moins de temps à découvrir à tâtons le fonctionnement de l’appareil. En outre, la praticité d’un surjeteuse dépendra également de son niveau sonore et de son poids. En effet, les machines bruyantes ont tendance à agacer avec le temps. Pour éviter ce désagrément, nous vous conseillons de porter votre choix sur une surjeteuse qui soit performante sans être trop bruyante.

  Pour ce qui est du poids, il est essentiel d’opter pour un modèle qui ne soit ni trop lourd ni trop léger. Une surjeteuse lourde sera difficile à porter au besoin tandis qu’une surjeteuse trop légère ne sera pas stable en raison des vibrations qui affecteront son maniement. Cela dit, si vous n’envisagez pas de vous déplacer avec votre surjeteuse, il n’y aura aucun inconvénient à choisir un modèle lourd. Dans le cas contraire, visez un modèle pesant entre 8 et 10 kilogrammes.

  La robustesse d’une surjeteuse dépend de la solidité et de qualité des matériaux utilisés pour sa conception. Un modèle solide en métal ou en ABS épais et de bonne qualité est plus durable qu’un autre en plastique. En outre, la qualité des matériaux d’une surjeteuse ayant un impact sur son prix, les modèles les moins cher sont les moins résistants. Par conséquent, optez pour une surjeteuse milieu ou haut de gamme pour une utilisation durable.